Un compagnon de vie tel que le chat est pour le maitre, un véritable proche si bien qu’il est prêt à lui offrir un enterrement digne d’un humain. Il s’en est passé des moments heureux, remplis de joie et de tendresse, mais aussi des instants douloureux avant que minet rende son âme. Autant de raisons qui font que le propriétaire est prêt à lui offrir un enterrement inoubliable. Bon nombre d’options sont proposées au propriétaire, mais il faudra tenir compte des options, du choix du lieu d’enterrement, des frais d’obsèques et de l’euthanasie, si éventuellement le propriétaire y a recours.

Obsèques du chat : lieux d’enterrement et procédures

Pour être au plus près de son félin, malgré sa disparition, le maître choisit instinctivement de mettre sa dépouille dans le jardin. Or, dans certains pays, cette pratique est prohibée par la loi. En outre, à Bruxelles, l’enterrement d’un chat dans le jardin est formellement interdit. En Wallonie, cet enterrement n’a lieu qu’après l’obtention d’un accord communal. Il faudra en outre emballer l’animal dans une boite en carton et non dans un sac en plastique. De plus, un animal de plus de 40 kg ne peut être enterré dans la cour.

La procédure régulière est l’enterrement dans un cimetière animalier, c’est ce qui se fait en Liège. Le grand cimetière liégeois accueille différents types d’animaux domestiques et il faudra débourser un petit budget notamment pour les obsèques. Cela varie selon le type d’animal, l’étendue de la parcelle louée, le conditionnement de la dépouille et le cercueil.

L’incinération : les frais

Certains propriétaires préfèrent incinérer leur chat afin de pouvoir conserver ses cendres dans leurs domiciles. Cela leur évite aussi de réaliser différentes procédures s’ils avaient opté pour l’enterrement au cimetière qui occasionne beaucoup de frais. Même si l’incinération a également un coût, cela peut être nettement moins dispendieux, car il n’y a pas de charges supplémentaires.

Il faut savoir que l’incinération peut être individuelle ou collective, mais quand elle est faite à plusieurs, elle coûte moins cher. Pour une option individuelle, comptez entre 125 et 330 €. Les prix descendent lorsque vous optez une incinération collective, les frais varient entre 35 et 120 € selon la taille du chat.

Obsèques du chat : les options de crémation

Vous ne voulez pas laisser la dépouille de votre chat dans un cimetière, optez pour la crémation. Diverses options de crémation s’offrent à vous : l’incinération, l’équarrissage et l’empaillage.

L’incinération a lieu dans un crématorium animalier, le cadavre va crépiter au four avant de se désagréger et de réduire en poudre. Ce procédé dure environ une heure avant que le maître puisse récupérer les cendres dans une urne.

L’équarrissage est une option peu soucieuse de la qualité de la crémation. Elle est de ce fait la moins chère, les frais ne dépassant jamais les 100 €. Avec cette option les cadavres d’animaux sont mêlés, broyés et transformés en poudre.

L’empaillage est l’option la plus coûteuse du fait que c’est un procédé complexe qui peut prendre énormément de temps. Il permet du moins de conserver l’aspect de l’animal de son vivant, car le corps est déshydraté et la peau est conservée. Comptez environ 600 € pour l’empaillage d’un chat.

Les obsèques du chat est-il remboursé par l’assurance ?

Transport, crémation, enterrement et pompes funèbres,  les obsèques engendrent d’énormes dépenses énormes pour le propriétaire. Néanmoins, en choisissant une bonne option d’assurance chat, vous pouvez espérer récupérer une partie ou la totalité de vos frais. En outre, pour un abonnement d’assurance de 10 € par mois, vous pourrez être indemnisé jusqu’à 1500 €.

Cependant, la couverture des obsèques est soumise à certaines conditions. Au préalable, le propriétaire doit présenter un certificat de décès délivré par le vétérinaire. L’assurance se réserve aussi de ne pas couvrir les frais occasionnés par le décès de l’animal dans certains cas. Elle décline le dédommagement du maître si le chat a été maltraité, s’il y a eu des oublis de vaccins, si l’euthanasie a été pratiquée sans raison légale ou si son décès a été causé par un combat illégal.

L’euthanasie : le dernier recours

Dans certaines situations, l’euthanasie est pratiquée après la décision du vétérinaire. La mise à mort d’un chat est un dernier recours, après que le vétérinaire constate que ce dernier souffre énormément de sa maladie incurable. Il peut ainsi abréger sa douleur en effectuant l’euthanasie surtout si c’est un chat très âgé. Elle devient également effective si le chat couve une maladie contagieuse et pernicieuse qui peut menacer son entourage, autant les humains que les animaux. Toutefois, l’euthanasie doit être pratiquée dans un cadre légal, selon le code déontologique du vétérinaire, avec la signature et la demande formelle du propriétaire.

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